Vous envisagez de devenir courtier en assurance, mais vous hésitez à franchir le cap ? Le métier attire par bien des aspects : relation client, liberté, stabilité, diversité des missions… Mais cette activité demande certaines qualités indispensables ainsi qu’un véritable engagement. La vraie question est donc : êtes-vous vraiment fait pour ce métier ? Voici un guide pour vous aider à répondre en conscience.
Les intermédiaires en assurance ont longtemps attendu une solution leur permettant de comparer de façon automatique toutes les offres et de présenter à leurs clients « le meilleur prix » en temps réel. Avec la technologie actuelle, cette idée paraît presque évidente. Pourtant, dans les faits, la mise en œuvre tarde, et l’API-sation du marché reste un mirage.
Tout le monde pense savoir ce qu’est un produit d’assurance. Mais lorsqu’il s’agit de structurer une offre, de conseiller un client ou de piloter un portefeuille, la notion devient nettement plus technique. Pour un courtier, bien comprendre ce que recouvre réellement un produit — risque, formule, options — est essentiel.
L’ouverture progressive des fournisseurs à la distribution via les marketplaces d’assurance bouleverse le métier de courtier. Derrière la promesse séduisante – « plus de rapidité, plus de produits, plus de business » – se cachent des risques stratégiques majeurs : perte de légitimité, dilution de l’expertise et distorsion du rôle conseil.
Imaginez un pilote de rallye qui continue à utiliser une carte papier froissée alors que son copilote dispose d’un GPS ultra-précis. Oui, la carte a toujours fonctionné. Oui, il connaît ses virages par cœur. Mais combien de temps avant qu’il ne se perde ou rate un raccourci qui l’aurait mené en tête ?
La recommandation ACPR sur le devoir de conseil 2024, publiée sous la référence 2024-R-03, redéfinit les obligations de recueil, de justification et de traçabilité des conseils en assurance.
Il y a quelques années, être un bon courtier suffisait. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Face à un marché saturé, des clients ultra-sollicités, une digitalisation galopante et une réglementation toujours plus contraignante, le courtier ne peut plus tout faire, pour tout le monde, tout le temps.
Gérer un portefeuille d’assurance, ce n’est pas seulement vendre un contrat et passer au suivant. Une fois la vente réalisée, un autre cycle commence : suivi administratif, échanges avec le client, relances à l’échéance, ajustements, avenants, sinistres…
Dans un cabinet de courtage, le temps est précieux. Et pourtant, chaque jour, vous en perdez une bonne partie à relancer un client qui n’a pas signé sa proposition, à réclamer des pièces pour un sinistre, ou à gérer un impayé. Ces tâches sont indispensables, mais elles grignotent votre énergie.
Depuis la création de votre cabinet de courtage en assurance, vous avez opté pour la gestion de votre portefeuille clients via Excel. En effet, vous êtes accaparés au quotidien par vos échanges commerciaux d’une part et par les tâches administratives d’autre part et, à ce jour, vous n’avez pas eu le temps de songer à d’autres alternatives.